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Des visites vivantes & passionnantes !
Après 20 ans d’expérience dans le tourisme en tant que guide conférencière, à l’office du tourisme de Laon ou dans les maisons de Champagne, j’ai crée « Visitez Ma Région » pour vous faire découvrir les trésors de notre patrimoine.
Diplômée d’état, je vous invite à découvrir, au travers de visites privées, les aspects les plus attractifs de la Marne et de l’Aisne.

Visite de la Basilique de Notre Dame de Liesse, pour un groupe d'une promotion d'anciens élèves de l'école des Arts et Métiers de Châlons en Champagne, très captivante pour un public ouvert à la connaissance d'une région peu connue. Un retour très positif de tous comme organisateur associé.
La guide est vraiment géniale et très sympa. Les visites qu'on a fait avec elle sont très bien détaillées et elle prend le temps de vous expliquer n'hésitez pas à aller sur sa page et de l'appeler pour prendre RDV pour des visites elle se fera une joie de vous répondre.
Superbe visite. Personne très dynamique. Visite adaptée à tous les âges car celle ci était très captivante.

L’Union du 14/07/2021
L’église St-Pierre et la Grande Guerre

Balade en train jusqu’à Villeneuve-sur-Aisne, l’église St-Pierre et la Grande Guerre
L’’avantage du train par rapport à la route, c’est qu’il permet de découvrir une ville de l’intérieur ou presque. Lorsque le TER faisant la navette entre Laon et Reims s’arrête à Guignicourt, le visiteur n’a qu’une longue rue à remonter pour arriver au cœur de la commune. En chemin, l’œil est attiré par ces nombreuses maisons en pierre agrémentées de briques. Une architecture très en vogue dans les années 1920 et pour cause, comme le précise Marie Lapointe, guide conférencière, la commune de Guignicourt a beaucoup souffert de la Première Guerre mondiale.
Ce pont sera détruit lors de la Première Guerre mondiale ainsi que lors de la Seconde par les forces françaises afin de
bloquer la progression des troupes allemandes. L’option du pont à deux étages a été abandonnée au profit de deux ouvrages, un dédié au train et l’autre aux voitures.
Des anecdotes relatives à cette ligne, Marie Lapointe en a une multitude, en heure de balade, le visiteur replonge dans l’aventure humaine et industrielle que fût l’arrivée du train. Une aventure qui poursuit sa route, l’une des anciennes locomotives circulant dans la commune est toujours en activité sur la côte picarde. Marie connaît son histoire, mais chut, elle la réserve aux petits chanceux qu’elle guide.
La rosace est remplacée par un « fer à repasser ».
À la fin de la guerre, il ne restait que deux maisons debout, le front a toujours été très proche de la ville. » La ferme du choléra n’est qu’à quelques kilomètres de là. Un conflit qui a laissé des traces, même cent ans après. En 2014, les démineurs ont évacué 40 tonnes de munitions découvertes à la gare de Guignicourt.
La mairie, l’église Saint-Pierre, figurent bien évidemment dans la liste des bâtiments détruits. « Dès après la guerre, le conseil municipal a souhaité hâter la reconstruction de l’église, explique Marie Lapointe. Dès 1921, elle est classée aux Monuments historiques. » Les travaux ne commenceront pourtant que 10 ans plus tard. « Durant ces dix ans, les paroissiens n’ont à leur disposition qu’une église en bois. » Les trois cloches recevront leur bénédiction en 1932.
Les travaux sont confiés à l’architecte départemental Paul Müller, connu pour avoir construit les églises de Monthenault, Brancourt-en-Laonnois et Martigny-Courpierre. Ici, le choix a été fait de conserver l’esprit d’origine, de reconstruire en quelque sorte une église jumelle de celle d’avant-guerre, la voûte cependant est en béton. Seule la façade s’inspire de l’Art déco en vogue dans ces années-là. La rosace d’avant-guerre est remplacée par un vitrail en sept parties, cet ensemble sera qualifié de fer à repasser par certains Guignicourtois peu séduits par la modernité de l’ensemble.
Guide-conférencière, Marie Lapointe propose à qui le souhaite une visite détaillée des lieux. « Je commence toujours par le monument aux morts, situé juste à côté. » Édifié en 1923 et inauguré en 1924, il représente un couple de paysans pleurant leur fils, la visite se poursuit par la chapelle Nazelle, reconstruite elle aussi après-guerre. « Après la découverte de l’église, je termine au pied de la croix de Sarajevo, installée ici par le général Patrick Decléty, un Guignicourtois de naissance, elle lui a été offerte à Sarajevo, ville où fût assassiné l’archiduc François-Ferdinand, en 1914. » La boucle est désormais bouclée.
L’Union du 10/08/2022
Avec le chemin de fer arrive aussi la prospérité

Avec le chemin de fer arrive aussi la prospérité
Les chiffres sont là, en 1851, la petite commune de Guignicourt comptait presque moitié moins d’habitants que sa voisine, Neufchâtel-sur-Aisne, 494 contre 853 pour celle qui fut longtemps chef-lieu de canton. Plus de 170 ans après, la tendance s’est plus qu’inversée, la commune de Guignicourt devenue Villeneuve-sur-Aisne en 2019 après la fusion avec Menneville compte désormais 2 230 habitants contre 421 pour Neufchâtel. L’une des raisons de cette augmentation est sans conteste l’essor économique de la commune mais aussi la présence sur son territoire depuis 170 ans d’une ligne de chemin de fer.
Guide-conférencière, Marie Lapointe consacre l’une de ses nombreuses visites à ce patrimoine ferroviaire assez particulier. « Lorsqu’en 1842, on propose aux élus de Neufchâtel-sur-Aisne d’accueillir la future ligne Laon-Reims, ils hésitent. À cette époque, la commune dispose d’un service de diligences dont elle tire des revenus. » La crainte est alors de voir ce service disparaître avec l’argent qu’il rapporte. À Neufchâtel, on fait alors le choix de laisser passer le train du progrès ! Sa petite voisine de Guignicourt n’aura pas ces hésitations, la gare pourra se faire sur son territoire, le chemin de fer reliera Guignicourt à Reims. « L’État s’occupera de financer les infrastructures, les bâtiments, les ouvrages d’art comme les ponts, tandis que des investisseurs privés s’occuperont du reste. » La Ville, de son côté, donnera les terrains nécessaires à l’implantation du chemin de fer.
En 170 ans, la gare a connu bien des changements, de la première mouture « comprenant trois salles d’attente, une pour chaque classe ! » à celle que l’on connaît actuellement. « Le bâtiment a été plusieurs fois détruit lors des différentes guerres. N’oublions pas qu’en 1918, il ne restait que deux maisons debout dans la commune. »
Avec le train, la petite ville a vu arriver des visiteurs en grand nombre. « On a compté jusqu’à 400 000 voyageurs par an, poursuit la guide. Surtout le dimanche, des Rémois qui venaient passer la journée au bord de l’Aisne. » Face à la gare, elle pointe plusieurs maisons, des hôtels construits pour héberger les voyageurs.
La compagnie du Nord n’était pas la seule à assurer des liaisons entre la commune axonaise et Reims. Une deuxième gare s’est installée à une dizaine de mètres du grand bâtiment toujours en place. Cette petite gare accueillait les trains de la compagnie des chemins de fer de la banlieue de Reims (CBR). « Cette ligne allait jusqu’à la papeterie d’Évergnicourt, poursuit Marie Lapointe. Elle était principalement utilisée pour le fret, elle assurait des transports pour la sucrerie. »
Si depuis la construction de l’autoroute, la ligne ferroviaire n’est plus l’unique moyen de rallier Guignicourt rapidement, le train n’a pas entièrement disparu du quotidien des habitants. « Quand ils quittent le collège, c’est en train que les jeunes regagnent leur lycée. »
Une affaire de pont
L’histoire des trains, ce sont aussi des histoires de ponts. Parfois la nature se plie en quatre pour contrecarrer les projets des ingénieurs. À Guignicourt, elle n’a pas fait exception. Aussi, Marie Lapointe poursuit sa visite du côté de l’Aisne. « La rivière a été l’un des premiers obstacles à franchir lors de la construction du chemin de fer.» Remblai trop haut, risque
d’inondations, la rivière est capricieuse, les ingénieurs optent alors pour un pont à deux étages. Un premier qui laissait passer le train, un autre en dessous pour les piétons, les voitures à cheval ainsi que les très rares automobiles.
Ce pont sera détruit lors de la Première Guerre mondiale ainsi que lors de la Seconde par les forces françaises afin de bloquer la progression des troupes allemandes. L’option du pont à deux étages a été abandonnée au profit de deux ouvrages, un dédié au train et l’autre aux voitures. Des anecdotes relatives à cette ligne, Marie Lapointe en a une multitude, en heure de balade, le visiteur replonge dans l’aventure humaine et industrielle que fût l’arrivée du train. Une aventure qui poursuit sa route, l’une des anciennes locomotives circulant dans la commune est toujours en activité sur la côte picarde. Marie connaît son histoire, mais chut, elle la réserve aux petits chanceux qu’elle guide.
L’Union du 10/08/2022
Une visite guidée à la croisée des chemins

A Berry-au-Bac, revivre l’épopée des éclusiers et des mariniers
Marie Lapointe est une guide conférencière couteau suisse. Attachée à son territoire, elle en explore tous les recoins, toutes les thématiques. Avec elle, on s’émerveille à la basilique de Liesse-Notre-Dame ou à l’église Saint-Pierre de Guignicourt, on part à la découverte du patrimoine naturel dans les marais de la Souche, on apprend l’histoire à l’abbaye de Vauclair ou sur le Chemin des Dames.
Elle propose également de revivre « l’épopée des éclusiers et des mariniers » tout en expliquant le rôle structurant de la rivière Aisne, de ses canaux, le fonctionnement des écluses. Et si elle donne rendez-vous aux visiteurs à Berry-au-Bac, ce n’est pas par hasard. « On trouve ici un concentré de tous les équipements, ou presque, que l’on trouve sur un cours d’eau. D’ailleurs ici, il y en a plusieurs : la rivière Aisne, le canal latéral à l’Aisne et le canal de l’Aisne à la Marne. »
Marie Lapointe raconte la nécessité de creuser le canal latéral à l’Aisne « qui est sinueuse et pas toujours navigable, c’est pourquoi on mise sur des canaux larges, très droits qui permettront, plus tard, le passage des péniches de gabarit Freycinet ».
Devant l’écluse automatique de Berry-au-Bac, elle souligne ses spécificités comme le fait que la porte de garde en amont soit plus élevée que la porte en aval pour éviter les crues et ainsi protéger le bief aval, puis évoque son fonctionnement. Avec un peu de chance, on peut voir un marinier s’exécuter même si de nos jours, il n’en passe plus beaucoup. Le halage à travers les époques. L’écluse manuelle située à la jonction du canal latéral à l’Aisne et du canal de l’Aisne à la Marne donne à Marie Lapointe l’occasion de parler du halage. « Autrefois, les bateaux étaient à voile. Quand il n’y avait pas de vent, les mariniers avaient des bœufs ou des chevaux à bord. En 1935, il y avait 2 500 bateaux-écuries sur les cours d’eau français. Sinon, il y avait des établissements spécialisés pour le halage le long des canaux. Il existait aussi du halage “à la bricole” : le marinier et sa famille s’attachaient au mât à l’aide d’un harnais appelé “bricole” pour tirer le bateau. » Les tracteurs diesel sont apparus au milieu du XXe siècle et ont servi au halage jusqu’à ce que les bateaux aient leur propre moteur.
Dans le secteur, la centrale hydroélectrique de Bourg-et-Comin alimentait un locotracteur dans les années 1920. Une voie ferrée longeait le canal, permettant de tirer les bateaux.
Dans le tunnel de Braye-en-Laonnois, où la berge n’est large que de quelques dizaines de centimètres, un auto-tracteur système Chéneau a circulé sur un rail suspendu jusque dans les années 1960.
Plus loin, à la jonction avec le canal de l’Aisne à la Marne, une écluse manuelle est toujours en service tandis que la maison éclusière, comme bien d’autres, est laissée à l’abandon. «Aujourd’hui, beaucoup sont inhabitées. Certaines sont vendues à des particuliers ou à des structures d’accueil touristique qui y proposent de la location de vélos, de bateaux ou tout simplement, des départs de visites ». La guide attire ensuite le regard du visiteur vers une cascade et une rigole, lui permettant d’expliquer comment est alimenté le canal. « Le devoir de mémoire, c’est parler de l’histoire des bâtiments, de la Première Guerre mondiale, mais aussi du patrimoine naturel. À travers cette visite du canal, je souhaite faire passer un message : il faut protéger nos rivières. J’essaie, à ma manière, de contribuer à la préservation de ce pan de notre histoire. »
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